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A Strasbourg, ça a chauffé dans la manif anti-Otan
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Plusieurs milliers de personnes ont manifesté leur opposition au sommet de l'Otan dans un climat extrêmement tendu. (De Strasbourg). Le climat est extrêmement tendu : à côté du cortège pacifique, plusieurs incendies et des pillages orchestrés surtout par le Black Block, que les forces de l'ordre ont mis un certain temps à maîtriser, ont eu lieu en trois points de la capitale alsacienne qui accueille les chefs d'Etat. De l'ancien poste de douane, il ne reste plus rien. (Pensez à rafraichir votre page régulièrement) 18h00. Le cortège se dispèrse. La course poursuite entre les CRS et les radicaux se termine sur les quais du Port du Rhin. 17h40. Des images des affrontements rue du Havre, des Dernières Nouvelles d'Alsace. (Voir la vidéo)
17h30. La préfecture annonce 10 000 manifestants. Et les organisateurs, trois fois plus, selon le site des Dernières Nouvelles d'Alsace. 17h15. Témoignage de Cédric, étudiant :
17h10. Les forces de police, très nerveuses, ont mis en place un barrage filtrant pour éviter que les radicaux et autonomes ne s'infiltrent, ne laissant passer que les manifestants pacifiques. Les gens passent, les mains en l'air. Certains qui portaient des vêtements noirs ont été passés à tabac. Il semble que des radicaux du Black Block se soient fondus dans la manif en changeant de vêtements car partout brûlent des tas d'habits noirs. La police a pourchassé partout de multiples petits groupes de radicaux, dispersés dans les usines alentour. P.M. 16h45. Affrontements entre Black Blocks et forces de l'ordre autour du jardin des Deux Rives, où la manifestation est à l'arrêt, coincée entre les deux camps. Témoignage d'Héloïse, une manifestante :
16h30. Alors que les CRS ont bloqué un temps la fin du parcours à cause des nombreux incendies pas encore maîtrisés, le cortège va pouvoir reprendre sa route. A l'arrière cependant, les radicaux, très nombreux et déterminés, habillés de noir se sont mis à construire une barricade à l'aide de palettes qui étaient entreposés dans une entreprise. P.M. 16h10. Le cortège s'est arrêté. Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans le quartier résidentiel du port du Rhin, une résidente, constatant les importants dégâts déja perpétrés, a pris la parole et enjoint les manifestants à rebrousser chemin. Ceux-ci, de toutes façons, sont bloqués par les CRS qui les empêchent de boucler le circuit prévu. La foule commence donc à à refluer vers le quartiers d'Anvers, dont le bureau de poste a été saccagé à coups de pierres par le Black Block, après qu'il avait renversé deux wagons de marchandises sur le passage à niveau. P.M. 15h50. La manifestation se poursuit, toujours émaillée d'incidents et de heurts violents avec la police. Les plus radicaux cassent tout. Ils viennent de mettre un wagon de marchandises au milieu de la rue qui va du pont d'Anvers à l'Allemagne. P.M. 15h40. Selon les organisateurs, 30 000 personnes participent à la manifestation. Et 8 000 autres seraient coincées du côté allemand : le pont de l'Europe, qui relie les deux rives du Rhin, est fermé. F.K. 15h12. Le cortège s'est enfin mis en marche et longe le port du Rhin, selon l'itinéraire en boucle prévu. Le rassemblement est hétéroclite, qui va du Mouvement de la paix, aux Kurdes qui veulent la libération Ocalan en passant par les catholiques pour la paix de Pax Christi. Toutes les forces de gauche françaises et allemandes sont là, ainsi que les Verts. Quelques échauffourées ont eu lieu après le départ, en fin de cortège. Un camion de CRS s'est fait caillasser alors qu'il passait sous une voie ferrée par des manifestants au-dessus. Le Black Block s'est dispersé dans la manifestation. P.M. 14h55. Une equipe technique de retransmission vidéo bloquée par les manifestants à la passerelle des Deux-Rives côté Français après la cérémonie. Les policiers Français ayant quitté le site depuis dix heures (fin de la cérémonie officielle). La police allemande a dû traverser la frontière pour protéger ces techniciens. Lanzo
14h35. Plusieurs centaines de membres du Black Block se sont emparés du quartier du Port-du-Rhin, auquel ils ont commencé à mettre le feu avant que les CRS ne les délogent. Une armée de ces manifestants fait maintenant face aux forces de l'ordre dans les champ qui jouxte le jardin des Deux-rives. Le Black Block est extrêmement bien organisé : il lance des pétards sur les CRS qui répliquent aux grenades lacrymo et explosives et a déployé une immense banderole pour ne pas que l'on puisse voir ce qui se prépare derrière. Certains d'entre eux portent des kits de premier secours sur le dos. Pendant ce temps, à cent mètres de là, la manifestation -où Marie-Georges Buffet et Olivier Besancenot sont présents- essaie de démarrer. Un appel au calme a été lancé : « que la police arrête de tirer, on va partir. » Paul Meyer 14h00. Si une partie des manifestants se voulait pacifique, les plus « enragés » semblent prêts à un affrontement violent. Particulièrement nombreux, très bien préparés, encapuchés, armés de pierres ramassés sur des voies de chemin de fer, ils ont élevé une barricade sur le Pont de l'Europe qui relie la France à l'Allemagne et y ont mis le feu. Des militants allemands sont toujours bloqués de l'autre côté de la frontière, ne pouvant plus traverser le Rhin. Le poste frontière a été pillé, détruit. Les manifestants s'attaquent maintenant à une banque voisine, tandis que l'ancienne douane est maintenant en feu. P.M. Le matin du 4 avril. L'ambiance de la matinée sur une vidéo des Dernières Nouvelles d'Alsace. (Voir la vidéo)
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