Harcelé par la SNCF un cheminot se suicide à la gare Saint-Lazare

Harcelé par la SNCF un cheminot se suicide à la gare Saint-Lazare

Un cheminot, travaillant à Paris Saint-Lazare et militant Sud-Rail, a mis fin à ses jours sur les voies de cette gare. Il était harcelé par la direction de la SNCF depuis plusieurs années, qui avait pris de multiples sanctions à son égard alors même qu’elle avait été déjà condamnée pour cet acharnement. Entre accidents du travail mortels à la chaîne et harcèlements jusqu’au suicide, la SNCF assassine.

 

Communiqué de presse de Sud Rail Saint-Lazare :

Un de nos militants et délégué du personnel a mis fin à ses jours, cette nuit.

Depuis plusieurs années il était attaqué par une direction qui ne supportait pas son engagement syndical mis au service de la défense de ses collègues et sa lutte contre les injustices.

 

Dernière étape d’une direction inhumaine un conseil de discipline qui l’avait condamné à un dernier avertissement avant licenciement, avec 12 jours de mise à pied et à un déplacement disciplinaire pour avoir eu un « regard menaçant » envers son directeur.

 

Le déplacement par mesure disciplinaire venait de lui être signifié sans aucun respect des règles, car salarié « RQTH » (Reconnaissance en Qualité de Travailleur Handicapé) il aurait dû passer par le CHSCT. De plus la direction n’ignorait pas que son médecin préconisait depuis plusieurs années pour sa santé qu’il reste dans son environnement de travail et interdisait tout déplacement.

 

La direction de la SNCF doit prendre conscience que ses pressions managériales, les restructurations perpétuelles et la répression syndicale, qu’elle mène depuis plusieurs mois, pousse à bout les agents, qui finissent par mettre fin à leur jour.

 

Nous sommes partagés entre la tristesse et la colère envers une direction inhumaine.

 

Nous nous associons pleinement à la douleur de sa famille, ainsi qu’à ses proches.

 

Paris, le 11 mars 2017.

Paris Luttes Info

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Man kann einem ein Messer in den Bauch stechen, einem das Brot
entziehen, einen von einer Krankheit nicht heilen, einen in eine
schlechte Wohnung stecken, einen durch Arbeit zu Tode schinden, einen
zum Suizid treiben, einen in den Krieg führen usw. Nur weniges davon
ist in unserem Staat verboten.“

Bertolt Brecht

 

Edouard (in der Bildmitte), ein Militanter der kämpferischen Basisgewerkschaft SUD Rail, ist tot. Er hat seinem Leben ein Ende gesetzt. Ich weiss nichts genaueres über die Gründe für seine Entscheidung, aber die Kolleg*innen der SUD Rail machen in ihrer Presseerklärung die Führung der staatlichen Eisenbahngesellschaft SNCF mitverantwortlich für seinen Tod.

 
Edouard war in letzter Zeit einer massiven Repression durch seine Vorgesetzten ausgesetzt, er wurde strafversetzt, abgemahnt und ihm wurde mit Kündigung gedroht, und dass, obwohl er eigentlich einen Status als "behinderter" Arbeitnehmer hatte.


Niemand und nichts wird vergessen


Johhny