Le camp de réfugiés de Nahr al-Bared ne s’est toujours pas remis de la guerre dévastatrice de 2007, au cours de laquelle il a été détruit. L’armée libanaise a maintenu le camp et les 20.000 Palestiniens déplacés qui y sont revenus à ce jour sous une poigne sévère. Le siège de l’armée entrave la reprise économique du camp, parce que l’accès est restreint et que tout le secteur a été déclaré zone militaire. Une étude récente montre que la présence et les mesures de l’armée sont considérées comme une difficulté par 98% des commerçants de Nahr al-Bared. Pendant ce temps, l’armée justifie sa présence comme nécessaire au maintien de la sécurité de la population.
Un film de 30 minutes documente les diverses conséquences du siège sur Nahr al-Bared. Les commerçants et les artisans expliquent leurs problèmes spécifiques et un directeur de projet de l’UNRWA, une coordinatrice de projet de la Ligue des Femmes Arabes Palestiniennes, le président du Comité des Commerçants de Nahr al-Bared et un chercheur donnent leur opinion sur la question.
Le court-métrage peut être téléchargé et visionné ici.
Le collectif autonome de médias 'a-films' documentent les effets de la guerre sur Nahr al-Bared depuis deux ans et demi. Il a publié plusieurs rapports et produit une dizaine de court-métrages.
Reportages précédents sur Nahr al-Bared:
Le redressement économique de Nahr al-Bared entravé par le siège militaire - Janvier 2010
Les Palestiniens refusent la nouvelle approche sécuritaire libanaise - Janvier 2010
Des vers rebelles depuis un camp de réfugiés détruit - Décembre 2009
Les réfugiés restent sceptiques sur la reconstruction de Nahr al-Bared - Novembre 2009
La reconstruction de Nahr al-Bared dans l’incertitude - Septembre 2009
L’armée se maintient dans des quartiers de Nahr al-Bared - Juin 2009
Pas de travail dans le camp de Nahr al-Bared - Mai 2009
Deux ans après, pas de reconstruction à Nahr al-Bared - Mai 2009
