[Berlin] Maintenant occupation du Checkpoint Charlie

no one is illegal

En ce moment, des activistes occupent le musée du Checkpoint Charlie. Avec cette action, ils soutiennent la lutte des réfugiés pour le titre de séjour. Le Checkpoint Charlie est un des lieux à Berlin auquel la fuite est thématisée. Mais la fuite n'est pas de l'histoire.

Voici la déclaration des activites:

 

„You can't evict a movement!“

 

Aujourd'hui, on se rassemble au Checkpoint Charlie car dans ce lieu, la fuite est thématisée. La fuite n'est pas que de l'histoire. La fuite se passe maintenant - au monde entier. Seulement peu de gens arrivent à surmonter le mur qui se trouve autour de l'Europe aujourd'hui. Ils luttent pour pouvoir y rester et vivre.

 

Depuis une marche de Würzburg à Berlin organisée par des réfugiés habitant dans de différents camps de réfugiés, leur lutte contre la politique d'asile européennée inhumaine et pour le titre de séjour pour tout le monde est de nouveau omniprésente. Avec cela, les Hommes sans permis de séjour sûr ou d'autres sécurités dépassent cependant le carde légal de l'action. Ils sont prêts d'endurer toute conséquence possible pour imposer leurs revendications. C'est pour cela que dans le passé, des Hommes au Brandenburger Tor faisaient la grêve de faim, ooccupaient l'Oranienplatz à Kreuzberg et une ancienne école, allaient à Breuxelles pour réveiller les responsables et tiennent tête à ceux qui les refusent. Mais ni à Bruxelles ni à Berlin, on réagit à leurs revendications. Au contraire: encore plus de réfugiés sont forcés à vivre sans domicile fixe ou vivent sous la peur d'être expulsé.

Nous sommes liés à cette lutte car nous aussi, nous luttoons pour le titre de séjour pour tous, bien que nous, on lutte depuis une situation sûre.

On a choisi ce lieu pour manifester que nous menons cette lutte ensemble. Pendant qu'au Checkpoit Charlie, les histoires de fuite entre la RDA et la RFA sont mentionnées, il y a des victimes qui voulaient seulement fuire de la pauvreté, de la guerre et de la persécution. La fuite n'est pas que de l'histoire. La fuite est la réalité - au monde entier. Nous voulons jeter un coup d'oeil aux mensonges d'un État comme la RFA. Dans ce musée, la fuite de citoyens de la RDA est célébrée. En même temps, des réfugiés des régions de crise sont criminalisés. L'image de la démocratie saine encourageait des citoyens de la RDA de fuire dans l'ouest capitaliste, ou tout semblait être mieux. Ce qui n'est pas dit: exactement ces démocraties capitalistes sont hier et aujourd'hui coupables pour l'exploitation des ressources, les guerres et la fermeture des frontières contre des Hommes non souhaités. Cette pratique d'exploitation menée depuis des siècles par l'Europe force les réfugiés d'aujourd'hui de venir en Europe. Dans les 25 années précédentes, la militarisation aux frontières de la Méditerranée a provoquée 25.000 morts.

 

Le sénateur de l'intérieus berlinois, Frank Henkel, est également un réfugié. Après sa fuite à la RFA, il a récu de l'aide à l'intégration et du soutien. Mais aujourd'hui, il fait une différence entre des réfugiés voulus et des réfugiés non voulus. Le ministre fédéral de l'intérieur, Thomas de Maizière, trouve des mots onctueux pour les réfuigiés de l'ancienne RDA et refuse comme Henkel de donner aux réfugiés leur droit de tolérance selon le paragraphe 23 des lois pour le séjour en Allemagne. C'est cette double moralité qui nous a menée à ce lieu pour manifester notre solidarité.

 

La lutte contre l'évacuation de l'école à Berlin-Kreuzberg nous a montrée: ni le sénat ni le conseil du quartier veulent une solution sincère. Chaque accord avec les réfugié a été brisé. Au lieux d'un séjour sûr en Allemagne, les Hommes recoivent l'information qu'ils seront explusés à l'étranger ou sont forcés à vivre dans la rue. Le parti écologiste est coupable pour une situation extraordinaire de plus d'une semaine et pour la plus grande intervention policière contre des réfugiés. Les rues autour de l'école occupée était même fermé pour les habitants, la liberté de la presse était opprimée. Ils voulaient séparer les résistants. À la fin, il faut dire que les revendications du titre de séjour pour tous et de l'application du §23 sont ignorées. Le renforcement des lois d'asile qui se passe cependant montre le cynisme de la politique d'asile allemande.

La revendication centrale reste: le titre de séjour pour tout le monde! La lutte n'est pas encore finie. On vous en prie: soyez solidaires! Soutenez les revendications du titre de séjour pour tous et de l'application du paragraphe 23.