Iran compte rendu de la mobilisation du 4 novembre et de la répression

Iran

Malgré la répression ce sont encore des centaines de  milliers d’Iraniens qui sont redescendus dans les rues dans toutes les grandes villes Iranienne, ils ont  ont de nouveau bravés les menaces du ministre de l’intérieur et de son numéro 2 le boucher Ahmadreza Radan qui avaient promis du sang et des larmes contre ceux et celles qui attaqueraient les fondements « moraux » de la  « république » islamique

 

Malgré la répression et le retour des voltigeurs anti émeutes motocyclistes le peuple Iranien a largement prouvé qu’il  peut se battre et se battra encore et encore, contre le régime théocratique et fasciste du duo Ahmadinejad  Khamenei

Le bilan de la répression est très lourd il y des centaines de blessés rien que pour la seule ville de Téhéran dont certains par balles, des centaines d’arrestations  on signale aussi des témoignages de familles faisant état de « disparitions » de leurs enfants , proches ou amis qui étaient allés manifester contre le régime

Les médias occidentaux eux par contre et ca deviens une habitude,  nous montrent une fois de plus leur  duplicité pour eux ces manifestation sont celles  des « réformateurs verts »  c’est une fois de plus un clichè les lecteurs qui visiterons les deux liens ci-dessous s’apercevront qu’ils n’y avait pas tant que ça de « rubans verts » dans les manifs sauvages ( car en Iran une manif contre le régime ne peut être qu’une manif sauvage par la force des choses).

Deuxième preuve de leur duplicité et de leur complaisance pour les « réformateurs verts » des média occidentaux  les chaines de Tv internationales bien que largement au courant de ce qui allait se passer ce mercredi 4 novembre , ont a pus constater que tout les « journaux » Tv internationaux avaient largement pompées les vidéos publiées courageusement sur le net par les Iraniens eux-mêmes avec leurs caméscopes et leurs portables , malgré la censure et le filtrage du net Iranien, qui n’a pu se mettre en place comme cela a déjà été dis ici,  avec la complicitè des sociétés Nokia et Siemens

les iraniens ont eus même ce matin et la nuit derniére la primeur d’une nouvelle forme de pressions et de tentatives d’intimidations de la population par le régime, sous la forme de centaines de  milliers de SMS envoyés sur les portables et menaçant implicitement la population de représailles et de peines de prisons si elle manifesterait de nouveau Pour empêcher les nouvelles des manifestations d’aujourd’hui de ce propager, le régime a ralenti considérablement les lignes internet et les connexions de téléphonie mobile. Les services de messageries internet tels Gmail, Yahoo et Gtalk ont étés sérieusement perturbés, ces disfonctionnements sont provoqué par les autorités selon les témoignages de manifestants


Par ailleurs, la compagnie de Communications de l'Iran (Dont Nokia et Siemens sont des actionnaires et des « partenaires économiques »  a envoyé hier des centaines de milliers de SMS à ses abonnés menaçant d'arrestation ceux qui iraient manifester.

A plusieurs endroits les communications des téléphones portables ont été interrompu à certains endroits à Téhéran.

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La police  en moto et les bassidji ont une fois de plus violement réprimés les manifestations vidéos

http://www.youtube.com/watch?v=hpwR2Qv0PAo

http://www.youtube.com/watch?v=J2uRpGk8Y2I

http://www.youtube.com/watch?v=Bg1AbbF7ZPk

http://www.youtube.com/watch?v=9h71253VrfQ

http://www.youtube.com/watch?v=-M0xHRqvaPM

http://www.youtube.com/watch?v=CiaQS66gi7k

Informations du  4 novembre 2009 tirées et traduites du blog Revolutionary  road

http://shooresh1917.blogspot.com/2009/11/complete-report-of-iranians.html

http://shooresh1917.blogspot.com/2009/11/were-live-blogging-from-tehran-streets.html

A Téheran nous savons que les premiers affrontements on éclaté tôt le matin aux abords des campus universitaires suivis des premiers affrontements sérieux vers 11 heures du matin heure locale dans les autres quartiers

- Vers l’ambassade de Russie : Lors des affrontements, beaucoup ont été battus par les bassidji et les forces de sécurité. Ils ont utilisé des matraques et des câbles électrique pour frapper de façon bestiale et arrosé des femmes et des jeunes filles de gaz lacrymogènes. La réalité est que toutes leurs actions drastiques n’ont pas empêcher les gens de continuer leurs protestations, ils ont continué en direction de l’ambassade de Russie et leur résistance est admirable.

- Université de Téhéran : Des étudiants ont été matraqué devant la porte Ghods. Les filles sont devant et les garçons derrière, ainsi ils ne peuvent pas être facilement matraqués ou arrêtés. Les slogans chantés sont “A bas le Velayat-e-Faghih” et “Viol, crime, à bas ce régime !”.

- Secteur de la Place Eghelab : Violents affrontements Place Eghelab. Les bassidji cognent et mutilent sauvagement rue Azadi et Place Eghelab. La stabilité du peuple est admirable. Les gens se rassemblent Place Vanak et sont constamment attaqués par les forces de répression, alors que des gens ouvrent les portes de leurs maisons pour leur offrir refuge.

- Rapport de Militants pour les Droits Humains en Iran : Les forces de répression ont brutalement attaqué le peuple rue Motahari. De nombreuses personnes ont été battues et arrêtées.Vers 16 heures, un nombre croissant de gens (estimé à des milliers) a commencé à marcher le long de la rue Motahari. Les jeunes gens criaient “Mort au dictateur”,  “Obama, soit tu es avec eux, soit tu es avec nous”, “Khamenei est un assassin, sa direction n’est pas valide” et “Ahmadinejad est un traitre”.

Les gardes révolutionnaires (Sepah), les gardes spéciaux et les forces de police ont violemment attaqué le peuple avec des matraques. Un grand nombre de personnes ont été blessées et saignaient de la tête et du visage. De nombreuses personnes ont été arrêtées et transférées dans des lieux inconnus.

Après l’attaque par les soldats du leader suprême, les gens ont formé des rassemblements locaux en groupe de dix à cent et ont scandé divers slogans. A chaque fois qu’un groupe était attaqué, il se dispersait et reformait d’autres groupes à différents endroits.

Les protestations ont continué jusqu’à 17 heures 30 et malgré les nombreuses arrestations et attaques brutales, les gens ne sont pas partis.

Secteur de Valiasr : Des gardes sont placés à Valiasr. La foule est infinie, les rues et allées sont noires de monde. Les gardes semblent être incapables de gérer le peuple, un important trafic se développe vers la rue Taleghani et une grande vague de gens avance de Karimkhan à la place Hafte Tir. On rapporte l’utilisation de gaz lacrymogènes, des arrestations et les slogans commencent “à bas le dictateur !” et “Khamenei est un assassin, sa direction est un leurre”. Des affrontements continuent places Valiasr et Hafte Tir. Les gardes révolutionnaire tentent de réprimer le peuple et de briser ses protestations. Le courage du peuple face au régime de coup d’Etat est surprenant.

- Téhéran :Les affrontements du peuple avec les forces de police et les bassidji continuent à l’université, rues Enghelab et Hafte Tir. Les forces de police tirent en l’air pour disperser les manifestants. Le peuple protestataire manifeste dans les rues de Téhéran, vers l’Université de Téhéran, l’Université Amir Kabi, rue Valiasr, boulevard Keshavarz, au nord d’Amir Abad… A Hafte Tir, les bassidji frappent en profanant des insanités.

Des jeunes gens sont battus avec des matraques et des câbles électriques. Les gens qui se rassemblent dans les allées sont attaqués par les forces spéciales en moto qui cognent sans pitié sur les jeunes, les vieux, les femmes et les filles pour les disperser. Voulant mettre fin aux slogans des protestataires qui chantent “à bas le dictateur” et “à bas la Russie”, les bassidji utilisent des haut-parleurs sur leurs toyotas pour crier leurs propres slogans “à bas les USA”, “mort aux hypocrites” et “mort à Israël”.

En réponse, les manifestants crient “Mort au dictateur et à la Russie !” et “Tant qu’Ahmadinejad sera là, ce sera la même chose chaque jour”.  Selon les nouvelles de la place Azadi, et des rues Azadi et Jamazadeh, les forces antiémeutes et les bassidji matraquent à nouveau violemment les gens. De nombreuses femmes et filles ont été arrêtées et de nombreux jeunes hommes et jeunes femmes ont été blessées et emmenées en ambulance à l’hôpital Khomeini.

-Dans la zone autour de la rue Karim Khan, le réseau des téléphones portables est coupé pendant plusieurs heures. Les stations de métro d’Haft-Tir, Taleqani, Mofateh et Darvazeh Doulat ont été fermées pour éviter que plus de monde ne viennent rejoindre le lieu de rassemblement.

Les affrontements dans les secteurs de Valiasr et Fatemi sont aussi très violents. Alors qu’un grand nombre de gens marche rue Valiasr du sud vers le nord, ils chantent “mort au dictateur” et “mort à Khamenei”. Les forces militaires les ont attaqués avec des matraques et des gaz lacrymogènes. De nombreux manifestants ont été blessés. Les manifestants ont couru vers les allées proches et ont tenté d’aider les blessés avec de la fumée de cigarette et tout ce qui est possible. Cependant, environ 500 personnes ont été blessées lors de cette violente attaque. De nombreuses personnes sont sérieusement empoisonnées par les gaz lacrymogènes et les rues proches de ce secteur sont bloqués par le Bassidj et les forces militaires.

- Place Hafte-Tir : On assiste à une reprise des manifestations vers 18 heures et des affrontements violents entre le peuple et les gardes révolutionnaires sont rapportés. Le peuple continue de se lever contre les gardes et chante des slogans contre le régime.

- Rues Beheshti et Motahari et le long du boulevard Keshavarz, des balles en plastiques peintes en rouge sont tirées sur les gens et dès qu’elles touchent un manifestant la couleur rouge marque ses habits. Ceci afin de faire croire au manifestant qu’il est blessé. Cette tactique est utilisée pour provoquer la panique chez les manifestants.

- Des affrontements continuent Place Sadeghie et certains des slogans sont “Khamenei est un assassin, son pouvoir doit être brisé”, “Mort à Janati” et “Mort à Ahmadinejad”.

- Hôpital Shariat Razavi : A l’hôpital Shariat Razavi à Mehrabad, Téhéran, dès que l’ambulance est arrivée, des protestations se sont élevées parmi les infirmières et le personnel de l’hôpital. Deux jeunes hommes, de 17 et 18 ans, ont été amenés en ambulance, blessés lors des manifestations d’aujourd’hui.

- Université Polytechnique (Amir Kabir) de Téhéran : Les étudiants de l’université Amir Kabir ont quitté les cours et rejoint la foule. Au début de la rue Karimkhan, les gardes révolutionnaires ont attaqué une famille et emmené une de leurs filles et ont dû faire face au peuple mais ont pu s’enfuir avec l’aide de leurs pistolets et de leurs matraques. Dans les rues Nejatollahi, Iranshahr, Kheradmand, Azodi, Beh Afarin et Hafez, la présence des gardes révolutionnaires et des forces de sécurité était très faible. Les mouvements de foule à Valiasr et Hafte Tir a semé la confusion chez les gardes qui courraient constamment entre les deux places.

Orumieh (Azerbaïdjan occidental, à proximité de la frontière turque) : Un rassemblement a eu lieu composé d’étudiants et d’habitants Place Khayyam, violemment dispersé par les forces de police.

Kermanshah (Province de Kermanshah, à 80 kilomètres de la frontière irakienne) : Ces dernières semaines, la République Islamique cherchait d’empêcher les manifestations du 13 Aban (4 novembre) dans plusieurs villes en rassemblant de nombreux étudiants bassidji en uniforme du Bassidj devant le ministère de l’éducation pour empêcher l’atmosphère de prostestation. Pourtant, la population de Kermanshah a changé cette atmosphère et a protesté le 13 Aban avec des slogans comme “A bas le dictateur”, “A bas la Chine”, “A bas la Russie” (pays dont les gouvernements soutiennent Ahmadinejad) et en chantant “Yareh Dabestani”. Aujourd’hui, toutes les classes des universités étaient annoncées fermées pour empêcher les possibilités de rassemblements de protestation.

Lahijan (Province du Gilan, sur les bords de la mer Caspienne) : La foule est partie depuis les universités Azad et Payame Nour avec 500 personnes. En scandant des slogans contre le gouvernement dictatorial, lab manifestation est allée vers les rues Shohada et Azadegan. La protestation a duré jusqu’à 13 heures.

Borujerd (Province du Lorestan) : Les étudiants de l’université de Borujerd ont pu se rassembler massivement. La situation a l’université de Borujerd semble être très tendue, et malgré les forces de sécurité du gouvernement et les caméras, les gens ont continué à protester. Les tentatives des agents de sécurité et de la police pour réprimer le rassemblement ont été un échec.


Khorramabad (capitale du Lorestan) : Des gens se sont rassemblés devant les haut-parleurs des mosquées qui criaient “à bas les USA” et les protestataires répondaient en criant “à bas la Russie”. La ville était sous haute sécurité et la police de la ville mobilisée contrôlait en permanence la situation. Filmer était interdit.

Ilam (province d’Ilam, près de la frontière irakienne) : Les forces de sécurité ont tiré sur les étudiants avec des balles en caoutchouc. Les forces de répression arrêtaient ceux qui filmaient la scène et ont battu les gens à coups de matraques. Les forces de répression ont pourchassé les jeunes adultes dans les allées et les ont recherché dans les maisons où ils s’étaient réfugiés.

Ispahan : Une forte foule s’est rassemblée et dirigée vers la porte de Chiraz. Les forces de sécurité ont tenté de disperser les protestataires. Des gens ont été battus aujourd’hui par les forces de police à Ispahan, mais la manifestation a continué, ce qui est très impressionnant.

Tabriz (Azerbaïdjan oriental) : Présence massive des forces de sécurité, on pouvait compter dix agents en civil par manifestant. Quelques bassidji de 16 ou 17 ans avec des pistolets à gaz lacrymogènes. Un très grand nombre de personnes se sont rassemblées à Abresan où les protestataires chantaient des slogans contre le régime. Les protestations ont continué à l’entrée de l’hôtel. Affrontements entre la population et le forces de répression.
A l’université, les Gardes de la Révolution ont fermé les portes de l’université et ne laissent pas sortir les étudiants. Les étudiants, enfermés, ont scandé “à bas le dictateur” et “où es-tu Satarkhan ?” pour essayer de montrer leur rage.

Karaj et Shahryar (banlieue ouest de Téhéran) : Des groupes de 100 à 200 personnes scandent des slogans comme “à bas le dictateur” et “les prisonniers politiques doivent être libérés”.

Affrontements violents entre la police et la population et les étudiants Place Pardis à l’Université de Chiraz. Plusieurs blessés. Agence de presse Iran Khabar ; Vingt personnes ont été arrêtées à Chiraz, plusieurs ont été blessées et plus de cent coups de feu ont été tirés pour disperser la foule.

Mercredi à 11 heures, le show gouvernemental pour le 13 Aban (4 novembre) à Shahcheraq s’est terminé avec de fortes mesures de sécurité et il y avait une forte présence policière places Namazi et Alam de Chiraz avec présence d’agents en civil et soudainement la population qui se rassemblait Place Alam et les étudiants Place Pardis ont été attaqués par plus de cinquante motards cagoulés. Vue la faible distance entre les deux places, les gens étaient encerclés quand ils ont commencé à s’enfuir.

La présence de policiers en civil qui tentaient de filmer les manifestants était évidente. Des étudiants avec des banderoles ont été arrêtés, et avec la résistance des gens, ces arrestations ont conduit à de nouveaux affrontements.

Des étudiants ont été passés à tabac et plus de vingt personnes arrêtées.

Cette nuit les manifestations de nuit dites « manifestations  des  toits » ont repris dans tout le pays cliquez ici

http://freedommessenger.blogspot.com/

Témoignage nous provenant de Chiraz  ou des gens manifestaient encore cette nuit

http://www.youtube.com/watch?v=1Kkrs3PZkAQ

SOLIDARITE AVEC LA LUTTE DE NOS CAMARADES IRANIENS

A BAS LA DICTATURE

A BAS AHMADINEJAD

A BAS KHAMENEI