A la veille du 7 décembre le régime iranien durci la répression

A l'approche des mobilisations du 7 décembre le mouvement de protestation continue dans les facs iraniennes, nous ne pouvons  que souligner le courage des étudiantes Iraniennes de plus en plus nombreuses dans les facs a contester le sexisme l'apartheid des genres et le patriarcat institutionalisé du régime

Aussi a la veille d'un 7 décembre qui s'annonce une fois de plus trés dangereux pour le systéme des Mollahs ,le régime multiplie - t'il les provocations et les insultes faites au peuple ce sont maintenant des menaces de mort ouvertement explicites a l'égard de ceux et celles qui manifesterons le 7 décembre que les responsables de la police de Téhéran et du ministére de l'intérieur proférent tout les soirs sur la chaine de télevision nationale

Voici donc les derniéres nouvelles d'Iran qui nous sont parvenues ces derniéres heures

Pressions sans précédents contre les étudiants à Tabriz

L’Unité Etudiante de Militants des Droits Humains en Iran rapporte que deux militants étudiants de l’université de Tabriz, Rasoul Alinejad et Behrooz Faridi ont été transférés à la prison centrale de Tabriz. Alinejad et Faridi avaient tous les deux été arrêtés pour des raisons inconnues le 18 novembre et auraient dû être libérés sous caution dimanche dernier, mais le juge en charge de leurs dossiers a refusé la caution et leur a ajouté 10 jours de détention supplémentaires.

En plus, les autorités de l’Université de Tabriz et des services de renseignement ont renforcé les pressions sur les militants étudiants. Mardi 1er décembre, plus de 50 étudiants ont été convoqués devant le comité de discipline de l’Université. On rapporte que six étudiants ont d’ores et déjà été exclus deux semestres.

Suite aux protestations du 4 novembre, plusieurs militants étudiats, dont Behnam Nikzad, ancien membre du conseil des étudiants de l’université, et Mousa Saket, secrétaire de l’organisation Advar Tahkim Vahdat pour la province d’Azerbaïdjan, avaient été arrêtés. Saket et Nikzat ont ensuite été libérés

traduction du site

Militants des Droits Humains en Iran, 2 décembre 2009 :

http://hra-iran.org/



Iran : Les conditions tragiques des femmes prisonnières de Gohardacht et
d’Evine

 

Selon des rapports émanant de la prison de Gohardacht, il y a des mises à mort périodiques dans cette prison pour femmes de la ville de Karaj. Selon le Comité de soutien au droit de l’homme en Iran (CSDHI), ceux qui ordonnent et exécutent ces meurtres, enregistrent leur mort comme « suicide » ou « n'ayant pas eu l'accès aux médicaments » dans leurs actes de décès. La dernière de ces victimes est Hedieh Moveidi. La mort tragique de neuf femmes a été rapportée dans la section 7.

 

Les victimes âgées entre 22 à 30 ans ont toutes été arrêtées pour s’être voilées incorrectement ou avoir consommé de la drogue. Elles ont été enfermées en cellule d’isolement pour plus d'un mois dans des conditions pénibles. Les interrogateurs les ont forcées à avouer des actes qu’elles n’ont pas commis. Après cela, ils ont fait de nouveaux dossiers contre ces femmes, ont envoyé ces cas au tribunal et les ont condamnées à de lourdes peines.

 

Les autorités ont utilisé ces femmes sans défense comme esclaves sexuelles. Constamment violées et abusées, elles ont subit des séquelles irrémédiables dans leur corps et âme. Quand elles ont tenté de montrer de la résistance ou protesté, elles ont été transférées au hall 21 dans la section 7 qui présente des conditions encore plus difficiles. Ils ont aussi changé leurs médicaments pour des psychotropes provoquant une dépendance au lieu des sédatifs normalement prescrits. Ces prétendus psychiatres ont progressivement augmenté les doses de ces médicaments jusqu'à ce que leurs victimes soient complètement dépendantes.


ImageIl y a des cartels de drogue dans les diverses sections des prisons féminines qui ont comme habitude d’utiliser des prisonniers discordants pour distribuer des drogues et tuer. Ils tuent leurs victimes après un certain temps pour effacer leur trace. Une des jeunes femmes qui a été tuée était Mahnaz Akbar Tehrani. Elle a été transférée à une cellule d’isolement avec des chaînes et a été accrochée dans sa cellule. Elle a été laissée accrocher pendant 12 heures.

 

Voici les noms de femmes qui ont été assassinées à la section 7 de Gohardacht

1.Mahnaz Akbar Téhrani - Date de décès : 2009
2.Hedieh Moveidi - Date de décès :  2009
3.Shirin Zoqhi Futovat - Date de décès :  2009
4.Catherine Safa Kermanshahi - Date de décès : 2005
5.Mina Molki - Date de décès : 2005
6.Fereshteh Rajab Zadeh - Date de décès : 2005
7.Arezu Abdi - Date de décès : 2005
8.Hanieh Hadian - Date de décès demeure inconnue
9.Fereshteh – Nom de famille et date de décès seront annoncés dans l'avenir

 

 

Le chef de la section 7 est une femme nommée Simine Jalilvand. Des exécutions périodiques sont effectuées par des équipes travaillant sous sa surveillance. Elle convoque des prisonniers discordants à son bureau après chaque meurtre leur disant que la victime ne s'est pas suicidée mais a été bien tuée menaçant ainsi les dissidentes. Un certain nombre de mises à mort a été ordonné par l'ancien chef identifiée comme Maryam Khadem Sharifi c'est-à-dire Maryam Mohammadi.

Les prisonnières politiques dans le quartier des femmes d'Evine

Par ailleurs le régime iranien a intensifié les pressions sur les prisonnières politiques en Iran. Visites et appels téléphoniques dans le quartier des femmes de la funeste prison Evine de Téhéran ont été annulés. Les autorités pénitentiaires ont appliqué les restrictions après que des détenues aient refusé une promenade quotidienne forcée dans le froid à 6h00 du matin.

Shabnam Madadzadeh, Mahsa Naderi, Atefeh Nabavi, Fatemeh Ziaie Azad et Nazila Dachti font partie des détenues du quartier de femmes de la prison d'Evine.

Mahsa Naderi, 19 ans, arrêtée en février dernier pour « avoir des contacts avec l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI) » est dans un état critique. Elle souffre de diverses maladies dues à des mois de torture et d'isolement dans la section 209 d'Evine par Saïd Cheikhan. Les demandes de sa famille pour une sortie provisoire à des fins de traitement médical n’ont pas reçu de réponse.

Chabnam Madadzadeh, Mahsa Naderi, Atefeh Nabavi et Fatemeh Zi’aï Azad, sont détenues depuis des mois sans règlement de leur statut. Atefeh Nabavi a été arrêtée et emprisonnée le 15 juin 2009 durant la période postélectorale. Elle a passé 95 jours à la section 209 et puis a été transférée à la section dite "Metadone", et au quartier des femmes.

Kobra Banazadeh et A’alieh Eghdam-Doust, militantes des droits des femmes détenues à la prison de Gohardacht, et Fariba Pajouh, une journaliste détenue à la section 209 d'Evine, vivent dans des conditions carcérales pénibles. Elles font partie des prisonnières politiques arrêtées avec des centaines d'autres femmes et filles dans les récentes manifestations, en particulier le 4 novembre.

Le nombre de détenues dans des cellules est beaucoup plus élevé que ce qu’elles peuvent contenir, et elles y sont privées de leurs besoins élémentaires et des soins médicaux.

Solidarité avec Zeinab Jalalian, prisonnière politique Kurde iranien(ne) dans les couloirs de la mort

Communiqué de la Maison Populaire de Genève contre l’exécution de Zeinab Jalalian, prisonnière politique kurde dans les couloirs de la mort de la République Islamique.

http://www.assmp.org/spip.php?article384

Aux défenseurs des droits de l’homme,

Aux parlementaires européens,

Aux médias et à l’opinion publique

Appel d’une Kurde sous menace d’exécution en Iran

Genève le, 2 décembre 09

Madame Jalalian a besoin du soutien des défenseurs des droits humains et de toutes les femmes.

Née dans le sud du Kurdistan à Makou City, Zeinab Jalalian (زینب جلالیان) a été arrêtée au milieu de l’année 2008 à Kermanshah. Présumée d’être membre du Party for a Free Life in Kurdistan (PJAK), elle a été internée pendant huit mois sous la torture dans les prisons des services de renseignements, le Vevak. Le 14 janvier 2009, la Cour révolutionnaire l’a condamnée à mort en sept minutes, sans qu’elle ait eu d’avocat à ses côtés.

Après que la Cour suprême iranienne ait confirmé sa condamnation, Madame Jalalian – par l’intervention de sa famille le 26 novembre dernier, – a écrit une lettre à toutes les organisations de femmes et de défense des droits humains. La prisonnière politique kurde déclare :

« J’ai 27 ans et je suis une femme kurde. Je suis actuellement une prisonnière politique dans une prison iranienne. La condamnation à mort a été approuvée par la Haute Cour d’Iran. J’ai, en ce moment, des conditions de vie très difficiles. Je suis constamment mal traitée et torturée. La Cour qui m’a condamnée l’a fait en quelques minutes et sans présence d’un avocat. J’ai été condamnée à la peine de mort. Je n’ai même pas eu un avocat pour me défendre. Le jugement a pris seulement quelques minutes. La cour a déclaré que j’étais « une ennemie de Dieu, et comme tous les autres ennemis de Dieu, [je serai] exécutée ». Tous les juges ont voté en faveur de mon exécution. J’ai demandé la permission de dire au revoir à ma mère et ma famille, mais le juge m’a ordonné de me taire et a refusé. Je veux que tous les défenseurs des droits humains et des femmes prennent position contre cette injustice et qu’ils m’aident. »

Elle se trouve désormais à la prison de Sanandaj, sur le point d’être exécutée. La torture a gravement altéré sa santé, mais le régime lui refuse des soins et s’oppose toujours aux visites de sa famille.

Peine de mort : une barbarie

La peine capitale est une punition barbare et moyenâgeuse. Bien que 139 Etats aient aboli ou ne recourent plus de facto à cette peine, malheureusement 58 Etats, dont l’Iran, continuent à l’appliquer de nos jours.

Selon Amnesty international, 346 personnes ont été exécutées en Iran en 2008 et depuis début de cette année 266 autres ont subi le même sort.

Ces deux dernières années, le régime d’Iran a condamné à mort 13 prisonniers kurdes, politiques et de droit commun.

Le 11 novembre dernier, un prisonnier politique kurde dénommé M. Ihsan Fetahiyan a été exécuté par le régime iranien. Actuellement, 12 autres prisonniers kurdes attendent d’être exécutés. Il s’agit de : Ferzad Kemanger, Ferhad Wekili ve Eli Heyderiyan Fesih Yasemini, Rustem Arkiya, Ferhat Calıs, Ramazan Ahmet, Enwer Rostemi , Sakir Baki Seyd Sami Huseyni ve Seyd Cemal Muhemedi ile Mistefa Selimi Eyluyi.

Un document vidéo montrant l’exécution de cinq étudiants kurdes par le régime iranien a été transmis à l’extérieur du pays. Cette scène d’exécution survenue dans la ville de Kermanchah a été filmée au mois de juin dernier. Selon le Kurdistan United News Agency, les victimes étaient accusées d’activités politiques contre le régime. « L’une des victimes était âgée de 16 ans » selon l’agence kurde, qui ajoute que le régime aurait ensuite demandé aux familles des étudiants de « payer une somme pour les charges encourues durant la prison et l’exécution de leurs enfants. »

Voir vidéo :

 

http://www.ireport.com/docs/DOC-274670

En 2007, l’Union européenne a proclamé le 10 octobre la journée contre la peine de mort. Cependant, on observe avec inquiétude le silence des pays européens face aux exécutions en Iran.

La Maison populaire appelle les défenseurs des droits de l’homme, les organisations féministes, les parlementaires européens, l’opinion publique, les médias et tous les milieux concernés à se mobiliser pour sauver Mme Zeinab Jalalian, pour l’abolition de la peine de mort en Iran et dans des pays où cette punition est la plus répandue : l’Arabie Saoudite, la Chine, les Etats-Unis et le Pakistan.

Signez la Pétition :

http://www.gopetition.com/petitions/save-zeynab-jalalian/sign.html

Pour intervenir en faveur de Mme, Zeinab Jalalian, envoyez vos lettres aux adresses suivantes :

Mr. Mohammad Khazaee

Permanent Mission of Iran at the United Nations

622 Third Ave. New York, NY 10017

Tel : (212) 687-2020 /

Fax : (212) 867-7086

iran@un.int

Ali Reza MOAIYERI

Ambassador

Permanent Representative

Permanent Mission of the Islamic Republic of Iran

to the United Nations and other International Organizations, Geneva

28,ch.du Petit-Saconnex,1209 Geneva, Switzerland

Tel.(41-22)332 21 00-21

Fax.(41-22)733 02 03

mission.iran@ties.itu.int

Dr. Manouchehr Mottaki

Foreign Minister of the Islamic Republic of Iran

Address : Ministry of Foreign Affairs ,

Imam Khomeini

SQ, Tehran – Iran

Tel : (0098-21) 61151

Fax : (0098-21) 66743149

Public Relations office : 0098 21 66739191

matbuat@mfa.gov.ir

United Nations High Commissioner for Human Rights

ngochr@ohchr.org

United Nations High Commissioner for Refugees

1503@ohchr.org

Veuillez nous informer de toute action entreprise en citant le code de cet appel dans votre réponse.

Maison Populaire de Genève : assmp@assmp.org

Pour plus d’information en francais vous pouvez contacter le mouvement des femmes iraniennes et afghanes du 8 mars

 

http://www.8mars.com/->http://www.8mars.com/

http://www.8mars.com/browsL.php?catId=1056&pgn=1


contact mail

zan_dem_iran@hotmail.com

et le collectif de refugié(es) et d’exilé(es) politique iranien(nes) Iran echo

http://www.iran-echo.com/